Un psychiatre raconte à un confrère dubitatif comment il a su gérer quatre cas des plus extrêmes. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, car la période coïncide, Les Contes aux limites de la folie n'est pas une production Amicus, spécialiste alors du film à sketches, mais par une autre boite nommée World Film Service. Le lien entre les deux étant la présence à la réalisation de Freddie Francis.
Il s'agit de quatre petites histoires, avec comme lien les deux psychiatres joués par Donald Pleasance et Jack Hawkins, qui fera là ses adieux aux cinéma car il était malade. Dans la première, un petit garçon réservé s'invite un tigre comme ami imaginaire. Ensuite, un antiquaire peut revenir dans le passé grâce à un grand-bi. Puis, la jalousie d'une femme pour l'arbre qu'un mari a acheté et dont il s'occupe de manière compulsive. Et enfin une histoire de réincarnation.
Personnellement, le 1er et 3eme sketch m'ont intéressé, car il y a côté ironique, humour noir qui me plait là-dedans. D'ailleurs, dans le casting assez complet du film, on trouve quand Joan Collins et Kim Novak, alors au creux de la vague. Cette dernière a remplacé au pied levé Rita Hayworth, dont on avait diagnostique les signes précoces de la maladie d'Alzheimer.
Il en résulte un bon film, proche dans l'esprit de ce que fait Amicus, avec son lot de scènes coquines, mais pas trop, et un bon casting.