Encore un film où beaucoup me diront que je n'ai pas compris.
Effectivement, j'ai du passer à côté d'un "truc".
Il faut être honnête, ce n'est pas le genre de cinéma que j'apprécie particulièrement. Mais dans "Misfits", rien ne prend vraiment à mes yeux.
Trop long, pas si bien joué qu'on peut le lire ou le dire, réalisation peu inspirée, et histoire un poil "étrange".
Marilyn Monroe campe une jeune femme candide en plein divorce. Sujet que je trouve assez intéressant pour débuter, mais qui est finalement vite expédié et qui n'a que peu d'importance.
En effet sa candeur est vite repéré par un Clarc Gable en âge d'être son père et un peu pervers. Oui, pour moi son rôle s'apparente à celui d'un homme profitant clairement de la naïveté de cette femme afin de lui faire miroiter un prince charmant qu'elle ne trouvera jamais. Une fois que le piège se referme, c'est une succession de discours grandiloquent dont le seul but est de garder la belle captive.
Et le souci, c'est que c'est vraiment cette naïveté presque idiote qui est constamment mis en avant dans les paroles et le jeu de Marilyn. A aucun moment son passé ne semble avoir un quelconque poids dans la balance.
Et pendant que l'histoire avance et que le nombre d'hommes l'entourant augmente, je me suis demandé : "Mais c'est quoi l'idée de ce film?"
Nous raconter une histoire de marginaux cabossés ?
Nous raconter l'histoire de femme sous emprise ?
Nous montrer un rêve Américain en plein changement ?
Un peu de tout je pense...
Et c'est le mélange de tous ces "problèmes" qui m'a vraiment crispé. D'autant plus qu'il faut bien reconnaitre que la fin du film est une réussite. Tant dans l'esthétique, que le jeu ou même le sens de l'histoire.
Sauf que c'est un peu tard et un peu long.
2h pour accoucher de ce final, c'est un léger. Surtout quand on ressent un profond malaise devant cette histoire d"amour", plus proche d'une emprise psychologique que d'un coup de foudre.
Bref, c'était pas la bonne tasse de thé pour moi.