Grâce à Sens Critique, et avec mes remerciements au passage, me voici à l'avant première le lundi 30 mars.
Après une présentation rapide sur la scène, petits échanges avec la productrice Louise VERTH et un des acteurs principaux FARES FARES (non non, je je ne ne me me répète répète pas pas). Toujours sympa de les apercevoir en réalité ... mais pas de chance quand même, car j'avais prévu de voir le film pour un autre acteur principal : Nikolaj LIE KAAS, qui n'est pas présent.
Je l'avais découvert dans The KILLING saison 3 (le vrai, pas le remake Américanisé), où je l'avais trouvé très bon. Cet acteur a une gueule unique, et je me demande si ce gars sait rire, non, que dis je, sourire ! Il devient vite antipathique et énervant, c'est aussi ce qui en fait un bon héros et pour moi, un bon comédien.
L'histoire est assez classique puisqu'il s'agit pour le département V d'élucider une affaire de double-meurtre qui a défrayée la chronique 20 ans plus tôt.
Le département V, c'est une entité de la police Danoise, dirigée par l’inspecteur Carl Mørck, et Assad, son assistant d’origine syrienne, spécialisée dans les crimes non résolus.
Ils vont rouvrir l'affaire pour remonter jusqu'aux pensionnaires d’un internat, certains vivant aujourd'hui dans le luxe, et d'autres, en marge de la société.
Ce film a été vu par l'équivalent de 15 % de la population du Danemark lors de sa diffusion dans ce pays.
D'ailleurs, en VOST, c'est assez marrant de les entendre parler le Viking, euh, le Danois, en rrrrrroulant les rrrrrrr, et en utilisant le Ø, prononcé eu.
J'avais prévu de mettre un petite blague Danoise à ce moment-là de la critique, mais ... impossible d'en trouver une !?
Le film vaut pour son rythme, et on ne découvre l'histoire qu'au fur et à mesure de la progression de l'enquête et de flashs back savamment dosés.
Il y a obligatoirement de la violence avec une telle histoire, mais là aussi, je trouve qu'elle reste bien dosée et bien mise en scène.
Les couleurs sont bonnes, ainsi que les musiques et on ne voit pas passer le temps.
Côté méchants, on découvre de vrais accros de la violence sous toutes ses formes. Un petit groupe mixte, qui prend plaisir à faire mal, à violer puis à tuer, pris dans leur engrenage de sadisme. Pilou ASBAEK joue Ditlev PRAM, le cerveau millionnaire de ces jeux pervers, aidé par Ulrik DYBBOL (David ENCIK) qui a vraiment la tête de l'emploi !
Petite curiosité, si vous voulez l'autre film sur la création du Département V : miséricorde, ben faudra passer par le e-cinema, car il n'est pas prévu de diffusion sur les grands écrans.
J'allais aussi oublié de dire que ces films sont des adaptations de bouquins de Jussi ADLER-OLSEN...
Je mets 7 car le film est bon mais l'histoire sans grande surprise et le titre "Profanation" sans réel lien avec le film .... comme le titre de ma critique !