Le MCU, qui en est donc au 10e film, décide de s’ouvrir et commence à s’intéresser à d’autres héros afin d’enrichir l’univers. La première scène, d’une tristesse infinie, nous montre le jeune Peter, en 1988 sur Terre, qui écoute une chanson triste grâce à son Walkman… tututut pas de marque… à son baladeur. Un appareil d’une autre époque… Il va assister aux derniers instants de la vie de sa mère, avant de se faire kidnapper par un vaisseau extraterrestre. Puis, on le retrouve 26 ans plus tard. Sur la planète abandonnée Morag, il s’empare d’un globe en ferraille qui semble tout à fait banal, mais qui est très convoité et pas que par des êtres bien intentionnés…
Je n’étais pas très chaud quand le film est sorti, je ne suis donc pas allé le voir. J’ai eu tort car j’ai vraiment pris du plaisir à le regarder. Je regrette même de ne pas l’avoir vu sur grand écran. On voyage de planètes en planètes, on découvre des décors vraiment à l’esthétique réussie, colorés la plupart du temps. L’humour est très présent et évite la lourdeur qu’on a pu subir dans certains films précédents. Je suis assez surpris par Groot, qui montre qu’il peut être puissant et qui fait également naître quelques moments de poésie (quand il disperse des « spores » lumineuses, c’est magnifique). Le méchant, même si je suis moyennement satisfait par ses derniers instants, est plutôt charismatique. On a même droit à un petit aperçu de Thanos (lui, je l’attends de pied ferme). Des scènes d’action marquantes (tout ce qui se passe à Kyln, la prison haute sécurité, notamment), une belle galerie de personnages, un humour pertinent, une histoire prenante, des lieux esthétiquement à la hauteur, font de ce film une belle réussite.