Enième nanar post-apo italien, dans la même lignée que Le gladiateur du futur (1983), Après la Chute de New York (1983) ou encore 2072 les Mercenaires du Futur (1984).
Enzo G. Castellari s’inspire fortement de que qui se faisait à l’époque de l’autre côté de l’Atlantique, à savoir Les Guerriers de la nuit (1979) de Walter Hill & New York 1997 (1981) de John Carpenter.
Contrairement à pas mal de productions transalpines fauchées, celle-ci aura au moins eu le mérite d'avoir été tournée aux States, on reconnaîtra notamment le Bronx (avant sa réhabilitation) et Brooklyn.
Autant être franc dès le début, il faut faire abstraction de l’intrigue et profiter du spectacle et des décors environnants (Brooklyn & le Bronx comme on les aura rarement vus).
Les acteurs nous offrent eux-aussi quelques surprises, notamment en la présence de Fred Williamson et d’un Mark Gregory et ses pectoraux luisants, chevauchant sa bécane comme un fier destrier.
Le film nous dévoile un étonnant patchwork de seconds rôles, (un véritable bal costumé) entre la bande de bikers, des nazis, des types grimés façon Orange Mécanique, … il y en a pour tous les goûts et ce, afin de contenter tout le monde.
Cette Série B se regarde sans déplaisir, cependant, on regrettera une fin aussi expéditive et bâclée.
Reste à savoir maintenant si Les Guerriers du Bronx 2 (1983) d'Enzo G. Castellari sera à la hauteur ou s’il ne s’agit que d’une banale suite surfant sur l’engouement du premier opus.
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