Le vampire de ce film n'est pas Dracula, mais un jeune aristocrate plutôt séduisant, le baron Meinster, et il n'est pas interprété par Christopher Lee. Une originalité dans les films consacrés par Fisher à ce thème.
Pour le reste, on retrouve les éléments habituels : le voyageur (ici une jeune femme) égaré, les villageois apparemment superstitieux (jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que la menace est réelle), le cadre très Europe Centrale (les confins-plus ou moins- de l'empire austro-hongrois, ce qui correspond à la Transylvanie du livre de Bram Stoker) et Peter Cushing en Van Helsing.
Vu d'aujourd'hui, ça peut paraître assez soft, mais pour un spectateur de 1960, ça devait être vraiment impressionnant.
Très bien mené. Comme souvent chez Fisher , une grande attention est apportée aux couleurs. Malheureusement, j'ai revu le film dans une copie assez moyenne. Et (pour l'anecdote) dans une copie espagnole (VO sous titrée en espagnol). Heureusement (c'était à la Cinémathèque) il y avait un sous titrage électronique en dessous de l'écran...