Les Minions 2, réalisé par Kyle Balda, Brad Ableson et Jonathan del Val, poursuit l’histoire de ces adorables créatures jaunes et de leur maître en devenir, Gru. Cette suite explore la jeunesse de Gru, qui aspire à devenir un super-vilain redouté. Alors qu'il commence à poser les bases de sa future carrière criminelle, les minions se retrouvent à ses côtés dans des aventures échevelées où humour et action se mêlent.
L’animation est impeccable, marquée par un rendu visuel coloré et dynamique qui ravit l'œil. Les décors sont détaillés, transportant le spectateur dans les années 1970, empreintes d'une esthétique rétro bien rendue. La bande sonore, avec des classiques revisités, ajoute une touche de nostalgie et amplifie l’énergie des séquences. L’humour burlesque caractéristique des minions reste efficace, notamment grâce à des gags visuels ingénieux et à des situations absurdes bien rythmées. Les interactions entre Gru, dans sa version enfantine, et ses fidèles compagnons sont divertissantes, ajoutant une couche d'innocence qui distingue le récit des autres épisodes.
Le film souffre d’un scénario trop prévisible, avec des rebondissements qui manquent d’originalité et de tension. Le déroulement des événements s’inscrit dans un schéma narratif sans surprise, privant l’intrigue de l'énergie et de l'inventivité qui avaient fait le succès des premiers volets. Les personnages secondaires manquent de profondeur, rendant leurs motivations et leurs interventions souvent anecdotiques. L'humour est bien moins marquant que dans les autres épisodes, certains gags tombent à plat en répétant des recettes déjà largement éprouvées par le passé. Le rythme global, malgré quelques pics d'action, est inégal et ne parvient pas toujours à maintenir l'intérêt du spectateur.
Les Minions 2 parvient à divertir grâce à son animation soignée, son ambiance musicale rétro et ses gags visuels, mais il ne réussit pas à égaler l’impact des premiers opus. L’œuvre est sympathique, mais sans éclat. Elle maintient la franchise en vie sans la renouveler, tout en conservant un niveau de qualité honorable dans chaque secteur.