Paris, sexe et Noir & Blanc
Jacques Audiard revient avec un film spécial, à l'ambiance très brut où les corps humains et les esprits sont au centre du récit.
L'histoire, bien que réaliste et montrant avec succès que le sexe est une forme d'activité comme les autres, elle reste assez lente dans sa deuxième partie. Une fois les personnages et les histoires en place, il ne passe plus grand-chose, car il n'y a plus grand-chose à raconter hormis le jeu de séduction et d'attirance. La vie des différents personnages - même si leurs chemins sont liés - représentent plusieurs aspects de la vie et du sexe. On peut par contre, regretter la fin dès deux récits, si la première (
la relation entre Camille et Émilie
) est assez évidente la deuxième (
la relation entre Nora et Amber
) est plus particulière et invraisemblable, voire même presque cliché de ce genre de cinéma.
Le film nous montre un Paris en Noir & Blanc, qui au début déboussole, donnant l'impression d'être dans un film de science-fiction dû à l'urbanisation. Mais très vite, ce choix de photographie se justifie très bien par l'histoire. Elle est de plus, très belle à regarder. Audiard, sait poser et jouer avec sa caméra pour nous offrir une virée au sein de ce quartier parisien, entre ses immeubles d'habitations et les différentes chambres.
La bande son du film est incroyable ! La musique est inattendue, mais s’inscrit très bien au montage et à l'image.
Pour résumer le film souffre de son côté un peu "trop réaliste" et sa fin à l'eau de rose trop conventionnel. Mais il nous offre une immersion au sein des Olympiades avec de très belles images.