Le film nous emmène au sein d'une famille des années 80 (années 81/88 années Mitterrand) Elisabeth ,qui vient d'être quittée par son mari, vit avec ses deux adolescents, Matthias et Judith. Les passagers de la nuit est monotone. Il ne décolle pas et fait du surplace mais n'est pas dénué de charme et se laisse regarder.
Le titre donne envie bien qu'au visionnage il s'avère être un brin racoleur.
Le scénario est invraisemblable, tu accueilles chez toi une personne à la rue que tu connais pas, tu lui proposes de rester indéfiniment, ça se voit tous les jours, non ? Qui peut croire ça ?
Mais après tout c'est un film et tout est permis dans un film, enfin presque tout.
Les actrices, Noée Abita, Megan Northman, Emmanuelle Béart, ne semblent pas être concernées, s'ennuient et errent comme des âmes en peine tout le long du film. Seule Charlotte Gainsbourg, en bobo paumée et toute en timidité contrôlée et douce mélancolie est la seule à tirer son épingle du jeu.
L'intérêt du film tient à sa prestation et à la présentation des Arts sous toutes leurs formes.
De Kim Wilde à Joe Dassin certes mais quand même les morceaux choisis pour la BO ne sont pas les plus représentatifs de ces années là.