Un film tout en nostalgie où l'on retrouve J.L Trintignant et A. Aimée plus de cinquante ans après Un Homme et une Femme. Le ton est juste, oscille entre rêve et réalités, souvenirs et temps présent. Mélancolie. Heureusement, C. Lelouch extrait de son arc narratif le très dispensable Un homme et un femme : vingt ans déjà !. Et il nous sert sur un plateau d'argent ses deux perles. Les deux acteurs sont beaux dans ce film. Ils étaient magnifiques en 1966, ils sont beaux aujourd'hui...
Malgré cette nostalgie, le réalisateur ne tombe pas dans le pathétique "c'était mieux avant" si cher à E. Neuhoff. Non, simplement ils étaient jeunes, le temps est passé. Bien sûr, ils fait des dégâts, mais c'est le cheminement de la vie. Ce chemin qui mena Jean-Louis à Montmartre en courant dans sa voiture de course une dernière fois en 1975 et qui le mène dorénavant dans les méandres de ses souvenirs d'où il ne ressortira plus que les deux pieds devant.