Le Destin nous brusque, nous affole, nous irrite, cependant il ne fait que veiller.
Et les libres veillent tous.
Et le bois libre, et le bois de s’embraser, quand aux abords du sordide, le fiel et la lâcheté désirent tout embrasser.
Sifflent, dans un dernier sursaut les défuntes feuilles, les trains sur la voie de l’accablement. D’aucuns s’égarent de par leur conscience vengeresse, « perdu dans les lieux les plus familiers », tandis que d’autres, d’amours violentés, sont astreints aux limbes du remord.
Le Destin nous amuse, enjolive, jusqu’à nous apostropher de ses péremptoires alertes, cependant il ne fait que veiller.
On ne veilla guère qu’à notre effroi, nos suspicions, nos illusions.
On n’a guère que débusqué les libres, ostracisé leurs plus émollients égards, occulté leur pardon.
De mépris sertir les nobles velléités, d’heurts suffoquer la bienveillance, enjoindre les élans belliqueux à jaillir, tel fut cette vaste entreprise, « l’entreprise de démolition ».
Le Destin nous effraie par son ubiquité, cependant il ne fait que veiller. Et les libres, vaillants mais désarçonnés, de s’enliser.