C’est un de mes films préférés.
L’histoire la voici. Fernand Naudin (Lino Ventura) ancien truand reconverti dans la vente de machines agricoles est appelé par son vieux copain Louis le Mexicain interdit de séjour en France. Louis agonise et a voulu mourir en France. Louis demande alors à son vieux complice de s’occuper de sa fille Patricia et de ses affaires le temps qu’elle soit majeure. Fernand accepte bon gré mal gré, devant les lieutenants de Louis abasourdis. Fernand va remettre de l’ordre dans les affaires du Mexicain avec l’aide de son porte flingue (Venantino Venantini). Patricia la fille chérie va désormais filer droit. Les Volfoni (Bernard Blier et Jean Lefèbvre) qui tiennent la péniche tripot, la mère maquerelle (Dominique Davray), l’allemand et son amant qui s’occupent de la distillerie clandestine vont apprendre à connaître Monsieur Fernand, à coup de mandales dans la tronche et de pruneaux dans le pardessus. Enfin Fernand Naudin va faire la connaissance d’Antoine (Claude Rich) le petit ami de Patricia à qui il rêve de balancer quelques tartes. Je n’en dis pas plus.
C’est un chef d’œuvre du cinéma français. Georges Lautner et Michel Audiard (avec ses dialogues taillés sur mesures pour les comédiens) nous ont laissés sans le savoir un film mythique. Ne serais-ce que la scène de la cuisine … . Ça se passe de commentaires. D’ailleurs je n’ai pas de mots pour la décrire, si ce n’est anthologique.
Georges Lautner était un bon réalisateur, qui a réalisé d’autres grands films. Je ne parle pas de Michel Audiard dont je suis un fan. Pour ne citer qu’une phrase de lui
« Les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.»
. Il avait le sens du mot et de l’expression, une richesse lexicale incroyable. Je ne vous parlerais pas des comédiens qui font partis de mes préférés. En particulier Lino Ventura, Bernard Blier et Robert Dalban. On en fait plus des comme ça, c’est dommage.