Sortie mi-décembre dans nos salles obscures, je découvre la seconde partie du diptyque des Trois Mousquetaires produit par Pathé deux mois après, c'est dire si j'étais motivé par Milady. Il faut dire aussi que j'étais sorti assez déçu par D'Artagnan qui, s'il possède des intrigues politiques intéressantes, n'avait pas su créer chez moi l'empathie pour ses personnages dont les interactions étaient réduites à peau de chagrin. Quoi qu'il en soit, merci à Martin Bourboulon d'avoir resserré le rivet... heu la vis, car j'ai largement préféré cette seconde partie.
A défaut d'être un grand film - encore une fois parce que le casting principal manque d'alchimie - Les Trois Mousquetaires : Milady est un divertissement efficace, où l'intrigue politique avec les conspirations et trahisons qui vont avec sont encore plus intéressantes et réussies que dans le premier, où les scènes de combats à l'épée sont plus dynamiques et mieux mises en scène et qui possède quelques scènes vraiment émouvantes
la relation complexe entre Athos et Milady est ici montrée d'une des plus belles manières que j'ai vu dans une adaptation du roman ainsi que la scène avec son fils, la mort de Constance aussi fut assez intense
et quelques séquences humoristiques portées par le sens de la comédie du réalisateur et le talent de Romain Duris et Pio Marmai.
D'ailleurs, dans l'ensemble, le casting est toujours aussi solide, de Louis Garrel à Eva Green en passant par Vincent Cassel et Vicky Krieps, ils sont tous très bons, y compris François Civil même s'il n'a pas le niveau de ses partenaires.
Bref, on connait l'histoire par cœur et pourtant, Les Trois Mousquetaires : Milady vaut le détour, notamment grâce à ses enjeux ma foi très solides et un scénario qui exploite le tout de manière très efficace!!