Lors d’une éclipse solaire, 3 femmes mettent au monde simultanément. À l'orée de leur dixième anniversaire, les 3 charmants bambins dévoilent leurs vraies natures en commettant des crimes.
Les Tueurs de l'éclipse (1981), plus parlant que son titre original "Bloody Birthday" (Anniversaire sanglant), met en scène 3 gosses qui en apparence, s’avèrent adorables, alors qu’en réalité, ils sont capables du pire. Debbie, Steven et Curtis ne sont pas frères et sœurs et pourtant, ils partagent un point commun, celui d’être dénué de toute empathie et d’être doté d’une irrémédiable pulsion meurtrière lorsqu’ils s’apprêtent à fêter leur 10ème anniversaire (en venant au monde lors d’une éclipse solaire, l’alignement des astres les auraient privés de toute notion d’humanité, de conscience du bien et du mal).
A mi-chemin entre Le Village des damnés (1960) et Les Révoltés de l'an 2000 (1979), si le scénario s’avère relativement simpliste, le film vaut cependant le coup d’œil ne serait-ce que pour l’interprétation des gamins qui, sous leurs airs malicieux et innocents, cachent de sacrés psychopathes.
D’ailleurs, parmi les 3 chérubins, c’est bel et bien Debbie qui tire son épingle du jeu, en montant de toute pièce un business lucratif (après avoir fait un trou dans le mur de sa penderie donnant sur la chambre de sa grande sœur, elle fait payer les garçons du quartier pour qu’ils viennent se rincer l’œil. Pire, cette dernière a confectionné un journal intime dans lequel elle collectionne des coupures de presse morbides).
Ed Hunt (L'invasion des soucoupes volantes - 1977) ne cherche pas à renouveler le genre mais a le mérite de nous offrir une sorte de slasher en culottes courtes sans temps mort et avec des mises à mort originales. Une Série B honnête et divertissante, qui se laisse regarder sans déplaisir.
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