Western un peu à part quant à son ton désenchanté qui annonce la démythification de l'Ouest par Sam Peckinpah, Richard Brooks ou encore Richard Fleischer, « Libre comme le vent » a malheureusement un côté légèrement contemplatif et lent ne nous permettant pas d'être aussi captivé que nous l'aurions souhaité.
Celui-ci est toutefois compensé par la finesse psychologique des différents personnages, jamais caricaturaux, et par une réalisation comme souvent assez personnelle de Robert Parrish, nous gratifiant ainsi de vrais beaux moments de cinéma. De plus, ce dernier a l'intelligence de ne pas s'étaler pendant des heures, donnant du coup à l'œuvre une vraie cohérence dans l'action et le récit. Pas assez pêchu donc, mais suffisamment original, subtil complexe pour mériter le coup d'œil.