Lucio Fulci, réalisateur de série B et pape du Gore, essentiellement célèbre pour ses films d'horreur, réalise ici un film historique qui se veut ambitieux. Nous sommes à la frontière du film de genre et du film d'auteur du fait de la mise en scène, des mouvements de caméra, des angles de prise de vue, extrêmement travaillés, qui font penser au cinéma d'Orson Welles. Le film est basé sur des faits historiques qui sont, notamment, racontés par Stendhal dans Les chroniques italiennes. L'auteur dénonce la collusion entre la religion, le pouvoir et l'argent et le film fit scandale à sa sortie en Italie et s'attira les foudres de L'Église ce qui faillit même mettre un terme à la carrière du réalisateur. C'est très « tape-à-l'œil » mais assez réussi et la prestation de Georges Wilson est excellente.
Créée
le 7 juin 2017
Critique lue 449 fois
D'autres avis sur Liens d'amour et de sang
Davantage associé à ses films d'horreur Fulci est pourtant loin de se limiter à ce genre qui lui a fort réussi la preuve avec Béatrice Cenci un film historique pas loin d'être magnifique. On peut...
Par
le 31 oct. 2021
6 j'aime
Lucio Fulci est particulièrement connu pour ses films d’horreur au budget certes restreint, mais qui frappent par l’intensité des ambiances de ses histoires (son chef d’œuvre restant pour moi La...
le 7 déc. 2015
5 j'aime
Jeune aristocrate du 16ème siècle, Beatrice Cenci devint célèbre pour avoir fomenté l'assassinat de son père, une sinistre crapule. Ce qui conduisit le gros de sa famille à l'échafaud. Son personnage...
Par
le 15 oct. 2023
2 j'aime
Du même critique
Distribué en France six ans après sa réalisation, le film a été affublé, par des distributeurs peu scrupuleux, d'un titre complètement absurde, destiné à surfer sur la vague déclenchée par le succès...
Par
le 14 juin 2017
10 j'aime
Ce film inaugure la « période Mao » de Godard et son entrée dans l'anonymat du cinéma militant, dont il ne sortira que des années plus tard. Filmés sur fond noir (la photo et les couleurs sont...
Par
le 17 janv. 2017
10 j'aime
Finalement, c’est l’éternelle histoire de Roméo et Juliette. Ici, vraiment tout les sépare : leur mentalité, leur famille et, d’une manière qui s’avère radicale, l’exploitation capitaliste. Luigi...
Par
le 20 févr. 2020
8 j'aime
