Authentique exploit qu'a réussi ce Lone Ranger. En effet pour la première fois de ma courte (mais awesome) existence je me suis endormis devant un film, qui plus est au cinéma.
Alors soyons honnête je n'ai pas pioncé les 2h30 du film, je ne ferai même pas de critique sinon, mais mon petit quart d'heure de sieste m'a remis en forme pour la dernière partie du film. Restait à savoir si la raison de cet assoupissement éclair était le film en lui-même. Et bien les 3 épisodes de Breaking Bad visionnés en rentrant de mon excursion cinématographique semblent désigner monsieur Verbinski comme responsable.
Beaucoup ont loué le talent du réalisateur Américain à filmer les décors naturels, certes mais un film de se résume pas à cela.
Pour commencer que dire du scénario étiré à l'extrême pour obtenir un film de 2h30 avec au programme des retournements de situation tout sauf surprenants (et c'est un mec qui a dormis qui vous dis ça !). Plus que cette longueur extrême ce qui interroge c'est le procédé même de narration. L'histoire étant racontée par un des personnages principaux à un enfant, sauf que voilà à aucun moment cela est utilisé par le réalisateur comme ressort comique ou support pour les fameux twist de l'histoire ...
Les personnages n'aident pas plus le film. Depp incarne une copie Indienne de Jack Sparrow (j'entends par là un type qui court en agitant les bras). Pour couronner le tout le pauvre bougre est quasiment mutique, perdant ainsi une grosse partie de son potentiel comique. D'ailleurs Armie Hammer est presque aussi drôle, c'est vous dire les dégâts ! Je ne préfère même pas parler des personnages secondaires caricaturaux au possible. Ah si, y a Barry Pepper avec une moustache, c'est assez drôle.
Je voudrais terminer avec mon amis Hans Zimmer qui commence décidément a sucrer les fraises, comme en témoigne les 20 minutes de French cancan qui m'ont fait fondre le cerveau.
Bref la multiplication des scènes d'action et les quelques sympathiques clins d'œil aux classiques du western ne parviennent pas à sauver la nouvelle pellicule d'un Verbinski en manque criant d'imagination.
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