A man's gotta do what a man's gotta do
Love actually est un peu comme le best of d'un artiste qu'on aime bien.
On connaît déjà tout, mais ça fait plaisir à ré-écouter.
Et puis y'a que le meilleur normalement, c'est le principe.
La contrepartie, là aussi comme un best of, c'est que rien ne dépasse, pas un fil ne ressort de ce bel enchevêtrement de clichés de la comédie romantique.
Le casting regroupe d'ailleurs tellement d'acteurs que j'adore que c'est presque improbable.
À ce propos je dois absolument voir davantage de films avec Alan Rickman. C'est définitif j'adore ce mec.
Et puis avec Emma Thompson ça fait quand même deux profs de Hogwarts réunis, cool !
Hugh Grant, dont on se dit à chaque fois que ça peut plus marcher, il nous l'a trop fait, arrive encore à étonner dans la continuité.
Et Billy Bob Thornton, difficile à prendre au sérieux en président, surtout dans un film sur la période de Noël après avoir vu Bad Santa...
Bon alors c'est super convenu, mais honnêtement y'a rien à détester du moment qu'on sait où on met les pieds.
Jusqu'à la bande son qui va bien, du massacre jouissif de Love is all around à Dido ou Norah Jones, toujours tellement original mais impossible à ne pas aimer !
Finalement si y'a juste un petit truc qui m'a vaguement ennuyé, c'est ce côté choral, la multiplicité des histoires et le zapping de l'une à l'autre.
À mon sens c'est pas forcément une tare, mais ce n'est ici pas aussi bien maîtrisé que dans d'autres films du genre.
Ah oui, et y'a pas de meilleur ami gay ! Oubli incompréhensible.
Enfin voilà, Love actually est un bon petit film "de dimanche aprem" (on est samedi je sais) qui ne révolutionne pas le genre mais reste bien plaisant.
Et puis la fin est tellement.
Non je n'ai pas oublié de mot.
Elle est juste tellement.