« Dikkenek », soit on adore, soit on déteste, et comme souvent dans ce cas je m'étais trouvé... entre les deux, même si j'avoue ne plus en avoir le moindre souvenir. Nous sommes très loin de ce débat avec « Lucky », ayant plus ou moins fait l'unanimité... contre lui. En fait, j'avoue ne pas avoir grand-chose à écrire sur ce film. Ce n'est pas nul, on sent une volonté de proposer quelque chose de percutant, légèrement provocateur, avec des personnages hauts en couleur et globalement peu fréquentables, l'occasion d'offrir des dialogues et des situations « bad ass » et réjouissants. Du moins, en théorie. Je ne suis jamais rentré dedans. Ce n'est pas drôle, parfois prévisible, légèrement amoral sans que cela débouche sur quoi que ce soit de concret.
Montrer la médiocrité humaine à travers une comédie policière loufoque, admettons : et après ? Certains seconds rôles sont totalement inutiles (Corinne Masiero en tête), plusieurs sous-intrigues ne débouchent sur rien. Il y a, certes, quelques numéros d'acteurs, mais là encore, lorsqu'ils sont au service d'une intrigue aussi peu prenante, rarement préoccupée par les incohérences, ils tournent forcément un peu à vide. Après, ce n'est pas atroce non plus. Cela a le mérite d'être court. Sur le nombre, une poignée de répliques font forcément mouche. Reste que le cinéma d'Olivier Van Hoofstadt a tout pour me plaire sur le papier, la concrétisation sur grand écran est beaucoup plus compliquée. Dispensable.