Formaté au possible et prévisible à 90%, « M. Popper et ses pingouins » est de ces spectacles familiaux dont on connaît plus ou moins tout à l'avance, notamment en ce qui concerne la bonne morale américaine et les valeurs traditionnelles éculées, sans oublier une bonne dose d'humour lourdingue et des pingouins outrageusement numériques. Heureusement, quelques scènes restent sympas
(la fascination des oiseaux pour Chaplin, notamment!),
on rit parfois de bon cœur et, surtout, il fallait bien l'immense talent de Jim Carrey pour rendre le résultat comestible, ne serait-ce que pour compenser le péniblissime personnage incarné par Clark Gregg. Merci Jim donc, même si on aimerait le voir dans des spectacles autrement plus ambitieux que cette comédie par ailleurs dispensable.