On dit souvent l’habit ne fait pas le moine. Ici ce proverbe de seconde zone prend tout son sens avec une Agnès Jaoui impériale qui tient de bout en bout ce petit film. On suit donc avec un brin d’impatience, un zeste d’amusement, une louche de tendresse et finalement une bonne dose de gratitude pour cette formidable comédienne l’histoire de cette mère quinqua à la dérive. Depressive, seule, délaissée par ses deux grands enfants on peut rire parfois de ses répliques et attitudes face à sa grande solitude. Ses séances chez le psychologue son séjour en clinique psychiatre et ses balades sont clairsemées de vignettes surréalistes qui sauvent ce film de la léthargie.

passioncaro
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le 28 sept. 2024

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