Maborosi par HammerKlavier
un film magnifique et tout en douceur sur l'absence.
Une femme habitant Tokyo, hantée par la disparition de sa grand mère il y a longtemps, revis la douleur d'une séparation mystérieuse avec son mari qui se suicide sous un train sans explication. Elle décide (accompagné de son fils en bas âge) de refaire sa vie dans une petite ville portuaire sur la cote japonaise, avec un homme veuf, et sa fille.
Dans ce film, chaque plan est splendide, des tableaux en ombre et lumière, et dont les teintes changent selon la saison. Les intérieurs, dans la petite maison du port de pèche sont superbement filmé, laissant souvent entrevoir, par une fenêtre ouverte ou fermée, un morceau d'océan. Les extérieur sont mystérieux, les paysages souvent traversé par les lignes sinueuse d'une route, ou de la côté longeant la mer et l'écumes des vagues. Plusieurs élément sont récurrent, comme des trains au début du film, souvent les seul indices que le monde autour de la jeune femme est en mouvement. Et le son de cette cloche a vélo, venant en echoe, pour reveler l'absence du jeune homme a la femme.
Un film splendide dans la forme, spirituel, vivant et détaché, ou les personnages entrent en résonance avec le monde qui les entoure.