L’univers Mad Max est toujours intriguant. Le premier était dans un futur proche de la fin des années 70’s, mais montrait un univers un peu dystopique, dans un pays indéterminé. Le suivant était une suite, mais sans délai entre les deux, avec néanmoins des informations nous ramenant au premier volet.
Celui-ci est étrange. Certains éléments nous laissent entrevoir que c’est bien la suite (« I was a cop, driving car ») mais avec un pas de côté avec le volet 2 (on retrouve Bruce Spence, dans un rôle quasi similaire, mai différent, car Max ne le reconnaît pas). Comme un univers alternatif à cette saga (chose encore plus flagrante avec FURY ROAD).
Et l’on a clairement deux films trop distincts pour que tout soit lisible. Toute la partie jusqu’à l’arrivée de Max dans le village des enfants oscillent entre péplum et SA MAJESTÉ DES MOUCHES, avec cependant des touches très Georges Miller (la présence de personnages non conventionnels, un univers un peu restreint mais qui demande à s’élargir). Et c’est clairement très long.
Tout ça pour arriver à ce que l’on attend d’un Mad Max, à savoir une poursuite en bagnole avec accidents et rythme effréné. Hélas, celle-ci est très courte, et trop empreinte d’humour pour que l’on s’y intéresse vraiment.
De plus, on a un méchant (en l’occurrence une méchante, Entity, Tina Turner) qui fait pâle figure dans le pandémonium des personnages de la saga.
Bref, un épisode qui aurait gagné à ne pas être de la saga.