Romain vient de s’approvisionner chez son dealer. Sur le chemin du retour, il croise une jeune femme en détresse. Elle semble blessée, ne parle pas et sera le début des emmerdes…
David Moreau (Ils - 2006) renoue avec le cinéma d’horreur, après une incursion vers la rom-com (20 ans d'écart - 2013), la Sci-Fi (Seuls - 2017), puis le film familial (King - 2022). Force est de constater qu’il aime s'essayer à tous les genres cinématographiques plutôt que de s'enfermer dans un seul et même registre.
Avec MadS (2024), il fait donc un retour dans le cinéma de genre grâce à une petite production française qui a la particularité d’avoir été tourné en un seul plan séquence (4 jours de tournage pour obtenir la bonne prise).
Si le résultat séduit d’entrée de jeu, hélas, petit à petit, le film va de façon crescendo baisser dans notre estime. Hormis les qualités techniques et la prouesse que cela a été de tourner le film en un seul plan-séquence (certes, le procédé est de moins en moins rare ces dernières années mais cela n’en reste pas moins extrêmement périlleux et d’une grande technicité), il faut tout de même reconnaître que les “à côté” sont assez décevants, à commencer par le scénario qui est d’une redoutable simplicité, sans parler des protagonistes qui ne prennent aucune décision logique et ce, pendant toute la durée de l’intrigue, ce qui a le dont d’agacer. Enfin, certaines situations semblent n’exister que pour faire du remplissage et finissent même par en devenir répétitives.
A noter cependant, les excellents comédiens, tous débutants pour la plupart (exceptée Lucille Guillaume) et qui se donnent à fond face caméra pour rendre crédible, à la fois cette overdose de drogue et cette inquiétante mutation…
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