Un film de gentil beauf pour les gentils beaufs... Je sais que cette introduction peut paraître insultante et je le regrette, mais c'est bien l'impression que m'a fait « Malabar Princess » pendant 90 minutes. Oh certaines répliques sont sympas, l'interprétation honnête (une étonnante Michèle Laroque incluse) et le cadre pas dégoûtant, mais tout est « trop ». « Trop » caricatural, « trop » guimauve, « trop » cliché, « trop » lisse, « trop » simpliste, « trop » trop... La liste est longue et pourrait continuer un petit bout de temps.
Je n'ai d'ailleurs même pas envie de vous donner un trop grand nombre d'exemples, aussi me contenterais-je d'évoquer ce gamin dyslexique sur mesure pour les gentils campagnards, ce personnage ultra-lourd de Robert où tout le monde met un bon bout de temps avant de comprendre qu'il est un con, ces conflits familiaux là encore « spéciale dédicace » pour le grand public et que le scénario résout d'ailleurs de manière aussi rapide que basique... Bref, on a déjà vu pire, mais ce spectacle populaire dans le mauvais sens du terme ne réjouira que les bons gros amateurs de sentiments faciles et mielleux : très dispensable.