Une écriture intelligente au service d'une mise en scène qui manque peut être un peu de prises de risques. Toujours est-il que Mientras Duermes (auto-référence à Rec ?) alterne les styles avec une telle maîtrise qu'il fait passer un moment de genre tout à fait enthousiasmant (j'évite de dresser une liste par soucis de spoil, étant donné que le film évite judicieusement tout classicisme). L'immoralité sans faille de l'action se couple à un cynisme dont transpire chaque scène romantique, nocturne et mélancolique, ce que certains verront peut être comme une maladresse... mais je me plais à le considérer comme un geste de complicité du réalisateur et du scénariste envers le spectateur pour un résultat exaltant de bout en bout.
Séduit.
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