Un drôle de culte autour de ce biopic sur les relations, dont ce serait un euphémisme de dire qu'elles ont été conflictuelles, entre une des plus grandes stars de l’âge d'or hollywoodien, Joan Crawford et sa fille adoptive, Christina, adapté du bouquin saveur vitriol, visiblement, de cette dernière... Un drôle de culte à base de pluie de razzies et d'une réputation "c'est tellement mauvais que cela en devient tellement bon", avec en prime deux scènes qui ont définitivement marqué les mémoires par leur côté volontairement outrancièrement TOO MUCH à savoir celle de l’arbuste
Tina, bring me the axe!
et celle du cintre
No Wire Hangers
Eh bien, après vérification par moi-même, ben je le trouve pas si mauvais que cela. Et à vrai dire, si on excepte quelques longueurs et quelques grossiers oublis scénaristiques, du genre "ils sont où les trois autres enfants qu'elle a adoptés", je le trouve plutôt bon. D'accord il y a un côté "Too Much", mais je pense que cela colle très bien avec la personnalité de Joan Crawford, d'une star hollywoodienne qui voulait rester absolument au sommet après s'être battue avec acharnement pour y être en devant en plus porter les poids d'une obsession maladive pour la propreté et celui d'une enfance misérable ; enfance misérable qui explique en partie, sans l'excuser pour autant, son comportement. Ce cas aurait certainement fortement intéressé Freud. Et je vais commettre un autre sacrilège par rapport à l'opinion dominante, j'ai trouvé aussi que Faye Dunaway était convaincante dans ce rôle.
Maman très chère, ou l'objet d'un culte inexplicable, même si je reconnais que les deux fameuses scènes déchirent, à cause d'une réputation encore plus inexplicable.