Supercali... aaah vos gueules!
Londres, 1910. Mr et Mrs Banks sont des bourgeois qui ont fort à faire avec leurs activités respectives (employé de banque -comme par hasard-, et suffragette), ils n'ont guère de temps à consacrer à leurs deux marmots, ce qui cause la turbulence de ces derniers. La dernière nourrice ayant lâché l'affaire, Mr Banks souhaite en recruter une nouvelle. C'est le moment que choisit Mary Poppins pour descendre des nuages (?!) et se présenter aux Banks, qui ne sont pas au bout de leurs surprises.
Je n'ai jamais été très friand des comédies musicales pour enfants, celle-ci ne fit un temps guère exception pour une bonne part mais on ne l'a pas imposé à mon enfance pour rien.
Les petits délires comme la scène du recrutement où les vieilles sont balayées par un coup de vent ou l'amiral à la retraite un peu timbré qui fait tonner son canon tous les jours c'est divertissant, mais c'est la rayonnante Julie Andrews et Dick Van Dyke, l'énergique et souriant faux cockney saltimbanque/homme-à-tout faire qui raflent la mise, et ça culmine avec l'étonnant numéro casse-gueule des ramoneurs sur les toits de Londres.
En fait j'aurais juste aimé donner une baffe aux mouflets, les foutre au lit et danser avec elle sur ces toits une nuit entière, couvert de suie, en oubliant pour un temps les affres mornes de l'économie et les pigeons qui attendent en bas (comprenne qui pourra)...