Et pourtant je n'y croyais pas
Je suis entrée dans la salle de l'UGC à 12h10 et j'en suis ressortie à 13h55 et c'est comme si le temps s'était suspendu.
Une idée simple : une amitié qui repose sur un mensonge, mensonge que la moralité réglera, une séparation elle-même reposant sur les conséquences de ce même mensonge, dit comme cela ... Mais un rythme, un jeu aussi simple que l'histoire, aussi profonde que les silences, car il n'y a pas de dialogues inutiles, pas de sensibleries, et plus que tout : pas de temps morts. Quelques hasards heureux sur la route scénaristique viennent me rappeler que je suis assise dans une salle de cinéma. Et pourtant, j'ai eu mal au corps, j'ai eu peur, j'ai ressenti le film à travers ses images, ses regards, ses intensités sans superflu.
Un film qui mériterait d'être dans la liste "Putain mais vos gueules, le cinéma français c'est aussi des putains de bons films ! " (une bien belle liste sur le site senscritique.com)
Bonne séance !!!