Qu'est ce que c'est con, qu'est ce que c'est bon !
J'avoue avoir du mal à me rappeler les circonstances qui m'ont amené à visionner ce film. Certainement enchainé à une chaise, avec les yeux maintenus ouverts à la mode "Orange mécanique" et bâillonné pour ne pas crier par dessus le flux sonore.
Passé les premières minutes, j'ai demandé à ce qu'on me libère, je me suis calé dans le canapé, ouvert une bière et pioché dans les chips.
Dodgeball est très con. Ça parait logique, Ben Stiller est à l'affiche. Mais Dogdeball est aussi bien fendard, avec un héros miteux, des personnages secondaires caricaturaux et des enjeux dantesques (sauver une salle de gym de losers de la faillite et donc de la fermeture).
Alors quand une compétition de ballon prisonnier dotée comme par hasard d'un prix pouvant renflouer les caisses de l'établissement chéri, tout est mis en œuvre pour monter la meilleure équipe de Dodgeball possible. Les recrues étant les dits losers fréquentant le lieu en péril, une belle bande de bras cassés donc.
Et pour s'entrainer, quoi de mieux que de se balancer des clefs anglaises dans la figure ? Rien que pour ça, ça vaut le coup.
Ensuite, ça vole en rase motte tout le long du film, ça passe parfois (fréquemment) sous la croute terrestre. Vous ne vous froisserez pas un neurone durant son visionnage. Mais peut être un zygomatique.
A voir un brin alcoolisé si possible :)
EDIT : revu non alcoolisé. Bon, c'est nettement moins drôle même si quelques sourires non retenus se casent sans problème. Du coup perte d'un point à la notation, mais ça m'a permis de découvrir la scène d'après les crédits. A ne surtout pas louper.