Du dix ans d'âge dans la cave
Présenté comme LE truc sulfureux de la Croisette, Michael (prononcé à l'autrichienne s'il vous plait) n'est pas franchement un choc. Juste une film autrichien aride, taiseux, sans musique. Le pitch, et il est pitchounet, est une sorte d'adaptation masculinisé de l'affaire Natascha Kampusch. Un employé de bureau de 35 balais, propre sur lui, triste à mourir, vit avec un enfant. Un petit garçon qui, le repas terminé, retourne dans sa cave où il se fait violer poliment pendant des mois.
Rien n'est montré directement (sauf une bite, une fois, à table... probablement une coutume autrichienne) et le buzz de la Croisette peut retomber tranquillement. Mes estimés collègues sont déçus. Dommage pour eux. Pourtant, l'acteur prinicpal, le Michael, est tout bonnement incroyable de froideur (prix d'interprétation masculine?).