Version director's cut de la critique de Mission impossible 7 par Rémi Bourdeu

LE SUJET

Dans Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1, Ethan Hunt et son équipe de l’IMF se lancent dans leur mission la plus périlleuse à ce jour : traquer une effroyable nouvelle arme avant que celle-ci ne tombe entre de mauvaises mains et menace l’humanité entière. Le contrôle du futur et le destin du monde sont en jeu....

LA CRITIQUE

Dans ce divertissement estival par excellence Tom Cruise ( Ethan) reprend du service en s'engageant dans une course mortelle autour du globe face à un puissant et énigmatique ennemi.

Après son excellente performance d'acteur dans son très spectaculaire Top Gun Maverick, force est de constater qu'il est une des dernières figure inégalée à ce jour du cinéma d'action moderne.

Dans ce premier opus il a donc la lourde tache de mettre la barre plus haute.

Le film n'est pas parfait mais le moins que l'on puisse dire c'est que le spectacle est assuré. Les scènes d'action sont bien maitrisé comme rarement vu au cinéma aujourd'hui.

Le rythme de ces scènes oscillent entre humour léger et tension intense sans que cela paraisse surécrit, comme par exemple les scènes qui se déroule a Rome.

Nombreux sont les rebondissement dans cette séquence qui rendent le tout très jouissif.

Tom Cruise est comme toujours impressionnant dans le rôle d'Ethan Hunt tant au niveau de sa capacité a encaisser les coups dans les scènes d'actions que pour jouer quelqu'un d'expérimenté qui est meurtri par la vie.

Ce volet marque aussi l'arrivé de Hayley Atwell ( Grace) recruté par Alanna ( Vanessa Kirby) qui incarne merveilleusement bien son rôle de partenaire et voleuse de clé. C'est certainement un des meilleurs personnages du film, tant dans sa description que dans son Duo avec Tom Cruise qui crève l'écran.

A noter que cette dernière n'est pas le seul amour qui intéresse Hunt dans cet opus. Les deux personnages ont une relation prof élève qui va a certains moment dynamiser le récit tout en s'éloignant des clichés classique Hollywoodien.

Toujours dans le camps des gros méchant, Esai Morales qui incarne Gabriel, un manipulateur, sachant tout ce que le scénario tente de lier a l'origine de Hunt de manière assez maladroite. Il manque de charisme mais reste néanmoins un antagoniste très secondaire.

Ce personnage se fait voler la vedette par son bras droit qui incarne le rôle de Paris interprété par Pom Klementieff qui est vraiment iconisé de manière à la rendre mystérieuse et dangereuse. Toutefois si la majorité des acteurs crèvent l'écran ils servent une intrigue très complexe à comprendre du premier coup et trop longue.

Tourné dans les déserts près d'Abu Dhabi, à Venise, à Rome et dans les montagnes

de Norvège (qui remplacent les Alpes autrichiennes) ce film à grand spectacle nous en met plein la vue avec la beauté de ses paysages grandioses qui correspondent bien à l'histoire

Ce film reste bien plus impactant et moins cynique que le 5ème opus d’un explorateur octogénaire avec un chapeau, un fouet et un rajeunissement numérique a faire pâlir même les mamies n’ayant pas encore subi d'opération de la cataracte.

Rémi Bourdeu