Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu'elle n'arrive pas à aimer.
Adapté de Monster, The Babadook est un film sur la folie, un drame plutôt qu'un typique film d'horreur.
D'ailleurs, ce fameux Monsieur Babadook, sur la durée totale du film, n'apparait qu'une dizaine de secondes ...
Un film pâle.
Comme le teint d'Amelia et Samuel.
Comme leur belle maison vert-de-gris.
Comme leur Peugeot break.
Comme leur chien, blanc.
La photo, la lumière, l'image respirent la propreté avec réussite.
Un film dérangeant,
et c'est principalement là qu'on trouve ses qualités.
L'ambiance glauque est habilement retranscrite.
Voyage soigné dans la folie, parfois la violence.
Essie Davis emmène le spectateur avec elle dans son insalubrité mentale, avec talent.
Un film chiant, surtout.
Presque un huis-clos.
Il ne se passe au final vraiment pas grand chose.
Le garçon est (volontairement) usant.
Une indolence certaine affadit l'histoire.
A noter quelques hommages à Mario Bava, Georges Méliès
ou l'obscur Segundo de Chomón.
Une fin (simplette et) joliment poétique remonte la note de l'ensemble.
Premier long métrage réalisé par Jennifer Kent, son deuxième sera clairement une réussite.
Pâle, long, et chiant.