Premier long-métrage pour Jennifer Kent, qui adapte son court-métrage Monster (2005) pour le grand écran (via un crowdfunding).
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on a rarement été aussi séduit par un 1er film, qui plus est, un film de genre (un exercice au combien difficile). Par chance, Mister Babadook (2014) nous épargne les ingrédients habituels du film de genre que l’on nous sert au cinéma. Pas de jump-scare et autres bruits stridents. Jennifer Kent opte pour une mise en abyme radicale. Où lentement mais surement, on va sombrer dans les délires paranoïaques de nos hôtes.
Le film brasse bons nombres de thématiques (la schizophrénie, les hallucinations, le deuil, les terreurs nocturnes, la dépression, …) et nous entraîne avec une facilité déconcertante au cœur de son histoire au combien terrifiante, grandement aidé par une mise en scène solide et des acteurs bluffants.
Quand un conte pour enfant qui se transforme en conte macabre…
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