đđđ, đđđâđ đđĄ đĂ©đâđđđĄ 4 montre clairement que la franchise est arrivĂ©e au bout de son concept. Le film semble manquer d'inspiration, en particulier en ce qui concerne le personnage de Gru, qui est relĂ©guĂ© au second plan. On sent que les crĂ©ateurs ne savent plus vraiment quoi faire de cet ex-supervillain devenu papa gaffeur, et se rabattent donc sur les Minions pour maintenir l'intĂ©rĂȘt. Ces derniers prennent le devant de la scĂšne, assurant un flot constant de gags slapstick qui, heureusement, parviennent encore Ă divertir.
LĂ oĂč les premiers volets se distinguaient par des antagonistes charismatiques et mĂ©morables, ce nouvel opus déçoit avec un mĂ©chant lisse, presque inexistant Ă l'Ă©cran, et qui n'apporte rien de substantiel Ă l'intrigue. Son apparition, limitĂ©e Ă quelques minutes, laisse un goĂ»t d'inachevĂ© et contribue Ă l'impression que le film est avant tout un prĂ©texte pour enchaĂźner les sketches des Minions plutĂŽt qu'une vĂ©ritable histoire.
MalgrĂ© ses faiblesses, le film parvient Ă remplir son rĂŽle de divertissement familial. Les Minions, avec leur humour burlesque et leurs pitreries, rĂ©ussissent encore Ă provoquer des rires. Au final, đđđ, đđđâđ đđĄ đĂ©đâđđđĄ 4 reste un choix agrĂ©able pour une sĂ©ance en famille, mĂȘme s'il tĂ©moigne de l'Ă©puisement crĂ©atif d'une franchise autrefois innovante.