Un portrait d'Hitler étrange et sinistre. présenté comme un genre de poète macabre aussi bien qu'un homme rongé par la haine dont les éclats transpercent cette journée banale censé être un moment de repos, on l'on ne doit pas parler de la guerre a table.
au final, des qu'Hitler prend part a quelque chose, cela devient une parodie presque démoniaque. Hitler danse et on dirait des fou un jour de sabbat en furie au sommet du rocher, hitler raconte la pêche au crabe, et cela devient les images angoissantes de corps jeté a la mer sur lequel viennent s'accrocher les crustacé, métamorphosant la chair de leur couleur gris-rose et la dechiquetant avec leur pinces. Hitler aime Beethoven, et ce n'est plus que l'ombre de lui même, jouant au chef d'orchestre sur l'air de la neuvième tandis que l'on s'amuse a le voir s'amuser. Et si l'on dit Cracovie a Hitler, il ne sait pas ce que c'est, on s'occupe de cela pour lui.
Bref un portrait très étrange ou ce film semble être à la fois une possibilité et une alternative de ce qui pourrait avoir été Hitler.
Les décor sont très nus et gris et rare sont les couleurs apparaissant a l'écran; le nid d'aigle ou se passe toute l'action du film semble symboliser l'intérieur du crâne d'Hitler, coincé entre des murs épais d'une forteresse perdu dans les vapeur nuageuse.
Le film possède tout de même certaine longeur, notamment les premières scènes très longues.