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Ca fait quelques temps que Pixar stagne. Cars 2 et Brave avaient été de grosses déceptions. Fini les belles trouvailles telles que La Haut ou Ratatouille. Le géant de l’animation semblait avoir décidé de se cantonner à la production des suites de ses films à succès. Après Cars 2, Monstres Academy, un Nemo 2 est déjà dans les tuyaux. Récemment, Pixar a annoncé vouloir se reprendre suite aux nombreuses plaintes de fans en colère. Le studio a annoncé qu’il allait produire un film nouveau tous les deux ans et une suite entre chaque nouveauté. C’est une bonne nouvelle. Espérons que Pixar tienne sa promesse et retrouve son innovation d’antan.
Bref, aujourd’hui nous allons parler de Monstres Academy le prequel de Monstres et Compagnie. Pour la petite histoire, je reprends Allociné : Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec James P. Sullivan, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres bizarres et mal assortis…
Lorsque j’avais vu les premières images de Monstres Academy, j’avais été très déçu. Il faut avouer que je n’avais pas trop aimé le premier. Je ne voyais pas trop l’intérêt du scénario. Comment les gars de Pixar allaient ils pouvoir éviter de tomber dans un film limité à une suite de gags cartoonesques ? Je suis donc aller voir ce film sans aucune attentes, mais la tête encore pleine du traumatisme Cars 2.
Eh bien ! J’ai été agréablement surpris par ce que j’ai vu. Certes, ce n’est pas un grand film. Mais on passe un bon moment. Comme d’habitude avec Pixar, l’animation, les personnages, les textures, les décors, les couleurs, les jeux d’ombre et de lumière : tout est absolument nickel. On en prend plein la vue.
La maîtrise de l’animation et la technique sont soutenues par un scénario qui tient la route et qui réserve sont petits lots de bonnes trouvailles. La fin peut surprendre. Même si le film aurait pu éviter quelques petites longueurs, finalement on ne s’ennuie pas et c’est l’essentiel.
Cependant Monstres Academy reste une suite. On ne s’envole pas. On ne se prend pas à rêver. Il n’y a pas de magie, ni de féérie ici. Monstres Academy ne nous fait pas voyager comme un La-haut ou un Wall E. Malgré toutes ses qualités, ce dernier Pixar est révélateur des dégâts qu’à infligé Disney. Où est la prise de risque ? Où est le challenge ? Pixar doit absolument redresser la barre pour regagner sa place de premier studio d’animation et reconquérir un public blasé face à la multitude de films d’animations qui envahie, chaque année nos écrans.
