Alerte au cobra, risque de morsure le Nil !
J'ai encore regardé Mort sur le Nil. Ça doit bien faire la troisième ou quatrième fois depuis l'temps. A chaque fois que je tombe dessus inopinément j'y replonge comme dans un souvenir douillet.
Partant d'une base, le roman d'Agatha Christie, déjà très bonne, John Guillermin livre une adaptation fidèle de l'oeuvre en même tant qu'un film parfaitement maîtrisé bien qu'ultra classique dans la forme.
Hormis le célèbre et truculent Hercule Poirot, l'histoire bien ficelée qui réservera à ceux ne connaissant pas le livre pas mal de surprises, les points forts du film sont d'abord ses dialogues ciselés et son rythme qui ne laisse pas de répit au spectateur.
Et surtout, sur-tout ... son casting ! Jugez plutôt :
Peter Ustinov pour incarner le détective frança... belge, pardon ! Mia Farrow, superbe, Bette Davis drôlissime et Angela Landsbury qui titube tout du long. Ajoutez Jane Birkin, Maggie Smith, David Niven, Olivia Hussey (Black Christmas), George Kennedy (les "Y a-t-il un flic...", oui ce monsieur reste trop méconnu !) etc. Avouez qu'il y a de quoi, au moins, intéresser !
En somme, ce film remplit son rôle en étant à la fois divertissant et dépaysant (quelque sites égyptiens impressionnants servent de décors, dont Abou Simbel), sans oublier une intrigue des plus prenantes.
Et il possède le charme un peu désuet qui m'attire déjà dans les livres de lady Agatha Christie.
(P.S. : mon titre, au-delà d'être un mauvais jeu de mots a tout de même un rapport avec une scène du film, se déroulant dans la cabine de m'sieur Poirot)