Alzheimer, c'est dur quand même
Histoires entremêlées et flots étranges de destins des mêmes personnes différentes, histoires quotidiennes et fantastiques, réelles et fictionnelles filmées dans la ferme intention de nous faire perdre le fil. J'aime. C'est parfois encore plus perturbant qu'un film de KON Satoshi. Mélange improbable de références scientifiques, philosophiques et même ludo-numérique, le réalisateur nous balade dans un univers onirique rappelant parfois fortement Michel Gondry
Au bout d'une heure, j'ai arrêté d'essayer de comprendre et je me suis laissé porter par le film, me laissant piéger par les différentes possibilités montrées dans le scénario de ce Nemo tiraillé par les conséquences des choix qu'on l'oblige à faire.
Ce tiraillement se traduit alors par un mélange de Battements d'ailes d'un papillon, Matrix, 2001, The Fountain et Benjamin Button ( certains pour le fond et d'autres pour la forme) utilisant un pseudo appui scientifique.
En bref, le film est aussi décousu que cette critique. Si vous aimez vous laisser porter sans toujours chercher à comprendre, ce film à la BOF sympathique devrait vous plaire.