But your picture on my wall it reminds me that is not so bad, not so bad at all...
Il arrive parfois qu'une oeuvre, de quelque nature qu'elle soit, arrive pile au bon moment, celui où je suis au bord du gouffre, ou je crois que tout va mal et rien va s'arranger. Et Mr. Nobody est précisément cette oeuvre qui est arrivée pile au bon moment. Le cheminement narratif divisé en 3 parties avec des sous parties adjacente fonctionne formidablement bien et propose plusieurs atmosphère dans le cadre du film, le tout sur une image et des effets très typé publicité, une image qui relève d'un éclat, d'une photographie très jolie, parfois pâte à modeler, c'est surfait, mais ça colle parfaitement avec le film. L'histoire d'amour entre les deux adolescents ~qui fument du cannabis sur Where is my mind, ok, un peu facile, qui se perdent de vue, se ratent sans cesse, m'a vraiment sauvé du naufrage et offert de nouvelles perspectives dans.. Devinez quoi. La scène la plus forte restera sans doute celle ou l'enfant, déchiré entre son père et sa mère, fini par prendre un chemin tout autre, le sien. C'est peut être très personnel mais c'est vraiment le manière dont je fantasme mon passage entre l'enfance et l'age "adulte", ou du moins "indépendant". Le film aurait pu finir sur cette séquence. Franchement une très belle surprise qui ne donne qu'une envie, aimer quelqu'un plus que tout au monde.