Je me souviens encore parfaitement de cette soirée de 2007 où j'ai découvert "My Blueberry Nights".
J'ai eu la même impression, en rentrant dans ce film, qu'a du avoir Lizzie, l'héroine du film, quand elle rentre dans le bar/resto de Jeremy une nuit d'hivers. Les néons, les odeurs, les meubles et les visages, la chaleur... un ensemble d'impressions qui fait que l'on a envie de rester autant de temps, hors du temps, à discuter de tout et de rien en mangeant de la tarte aux myrtilles.
C'est globalement le concept de Wong Kar Wai, en touriste aux États-Unis, qui propose de suivre le court road-movie de Lizzie cherchant à se remettre d'une séparation. On rencontrera Jude Law en jeune barman qui observe la vie depuis son comptoir, David Strathairn et Rachel Weisz qui n'en peuvent plus de se séparer, Nathalie Portman trompant son monde et son chagrin, et Norah Jones, aussi attirante que ses chansons comme compagnon de route.
My blueberry nights donne l'impression d'être en apesanteur, sans prétentions, simplement avec la chaleur de ses personnages et de leurs sentiments. Je retourne sans cesse à ce film sans trop savoir pourquoi. Peut-être juste pour sa chanson d'introduction et le goût de la tarte à la myrtille.
I guess it's just how it goes
The stories have all been told before