Découverte du dernier opus d'Hercule Poirot sauce italienne de Branagh, si le plat est comestible, il a perdu un peu de sa saveur…
Dans la Venise sinistrée de l'après-guerre, la veille de la Toussaint, un terrifiant mystère va marquer le retour d’Hercule Poirot sur le devant de la scène. En exil volontaire dans la Sérénissime, Poirot, désormais à la retraite, assiste à contrecœur à une séance de spiritisme dans un palazzo désaffecté et soi-disant hanté. Lorsqu’un des invités est assassiné, le célèbre détective se retrouve propulsé dans un sinistre monde empli d'ombres et de secrets…
Ayant aimé les opus précédents, je dois dire que celui-ci m'a moins emmené, avec son histoire policio-horrifique marchant assez moyennement à cause peut-être de lieux communs utilisés un peu trop éculé de nos jours concernant la partie horrifique et une résolution un peu fouillis avec une révélation finale que j'avais deviné depuis le début -même si ce dernier point n'est pas hyper grave-. Cela dit je n'ai pas passé un mauvais moment devant, je m'attendais juste à un peu mieux.
C'est notamment le cas vis à vis des personnages étant moins intéressant selon moi que les opus précédents avec un casting qui est moins rayonnant que les précédents que ce soit dans leurs auras ou leurs jeux hormis Camille Cottin qui s'en sort bien.
Visuellement, franchement rien à dire, il y a un vrai travail concernant la photographie, la mise en lumière avec aussi des plans de mise en scène racontant quelque chose. J'ai bien aimé l'esthétique globale avec une vraie utilisation des décors de Venise et du bâtiment central. Concernant le travail sonore, cela fait le taff sans plus.
Bref, cela se regarde sans déplaisir, notamment si on n'a pas trop d'attentes mais je comprends pourquoi cet opus est accueilli tièdement par le public. C'est l'archétype du film qui passe bien en SVOD quand on a du temps à perdre cela dit.
A découvrir à l'occasion, pourquoi pas en SVOD.