J'ai découvert ce film il y a deux ans dans une petite salle parisienne.
Quel bonheur que ce bijou d'humour British !
Ce film à l'humour délicieux, très noir mais délicieux est l'un des plus représentatifs des productions anglaises de l'immédiat après guerre.
Le casting est un monument de talent. Bon Alec Guiness en incarnant la famille d'Ascoyne (8 rôles quand même !) dans sa totalité réussit un exploit qui mérite d'être souligné. Il est aussi drôle en vieil évêque poussé sur la boisson qu'en suffragette engagée. .
Joan Greenwood campe une jeune femme capricieuse, vénale et manipulatrice avec un plaisir communicatif.
Non mais quelle peste cette Sibella.
Denis Price qui joue à la fois le rôle de Louis et de son père passe du jeune homme pauvre et naïf à celui du personnage vengeur et calculateur.
l'histoire se résume facilement : Une jeune aristocrate est reniée par sa famille à cause de sa mésalliance avec un chanteur d'opéra. A la mort de son époux, elle cherchera à renouer les liens avec sa famille et faire valoir les droits de son jeune fils. Elle se heurte à une fin de non recevoir et élève comme elle peut et dans la mémoire de sa lignée.
En grandissant, le jeune garçon devenu homme doit s'établir et trouver une situation : dure dure la vie !
A la mort de sa mère, louis, décide de faire reconnaître les torts faits à sa mère par les membres de sa famille et par là faire valoir ses droits au titre de Lord d'Ascoyne. Seul(s) obstacle(s) 12 prétendants au titre qui se situent avant lui. Il décide ni plus ni moins, innocemment, avec candeur de s'en débarrasser.
Evidemment, il s'attache, fait connaissance et est confronté à des situations d'une drôlerie irrésistible.
Là dessus, la rivalité féminine entre en jeu. L'ancienne voisine et amie anciennement méprisante de son statut change d'avis alors qu'il se rapproche du titre convoité et s'apprête à convoler avec la veuve de son cousin.
Un film à voir, revoir sans modération.