C'est pas ce film que j'avais découvert il y a quelque moi Nosferatu. Depuis que j'ai récemment vu l'original je descends un peu ce remake du piédestal sur lequel je l'avais placé.
Je suis séduit pas les qualités de se remake. Il choisi ouvertement d'embraser les toponyme et noms qui le rapproche encore plus de Dracula (1897), ce qui n'est pas génant, les personnages ressemblant physiquement à ceux du film de Murnau. Ces personnages sont pas ailleurs très biens campés par Klaus Kinski, Isabelle Adjani, Bruno Ganz, Roland Topor ou encore Walter Ladengast. Leurs dialogues approfondissent leurs personnages significativement. Là où c'est le plus flagrant c'est avec celui du comte Dracula pour qui on a ici de l'empathie car on connait son histoire.
Ce que j'adore par dessus dans ce film aussi, ce sont les images. Les paysages filmées (Allemagne, Pays-Bas et Tchécoslovaquie) sont magnifiques et invitent à l'évasion. Dans le même temps leur aspect impressionnant et démesuré inquiète. Herzog est même retourné posé ses caméra à Lübeck où avait été film le premier film. Évidemment les décors couplés aux costumes font aussi leurs effets. Je ne parle même pas des maquillage surtout ceux du couple Harker (la pâleur de Adjini est impressionnante).
Évidemment la majestueuse musique de Popol Vuh couplée aux symphonies et chants sacrés donnent un cachet particulier à ce remake. Si ce qui se passe à l'image est terrible, ces musiques l'adoucisse ou rendrait presque la chose optimiste. En cela je trouve que cela donne l'impression parfois d'être dans un rêve.
Aujourd'hui je suis forcé de constater qu'au niveau de la mise en scène, cela reste quand même assez académique. Dommage qu'Herzog n'ai pas eu plus d'audace. Mais ce n'est pas grave. Je l'aime toujours. Ce remake demeure beau et généreux, c'est tout ce qui compte pour moi.