Oblivion possède des qualités indéniables, notamment d'un point de vue esthétique. Sans révolutionner quoi que ce soit, on arrive pourtant à être surpris et subjugué par la beauté des paysages, par ce style épuré, par ce fourmillement de technologie. Certaines scènes spectaculaires valent vraiment le détour, comme les courses poursuites en vaisseau maîtrisées de bout en bout.
Seul problème, à force d'être contemplatif, le film devient un peu chiant, trop prolixe, trop lent, trop répétitif. Et le scénario n'aide pas non plus, nous laissant perplexe : parfois il nous offre des situations ultra prévisibles, parfois il se complique pour pas grand chose. Si bien qu'au final on ne saisit pas tellement le message véhiculé par le réalisateur (au-delà d'une simple réflexion sur la condition humaine).
Mais le véritable point faible de cet Oblivion, c'est cette histoire d'amour virant dans le mélodrame, dont on se fout totalement, et qui étire inutilement la durée du film. Du coup, entre deux scènes d'action bien kiffantes et rassasiant notre côté geek, il n'est pas rare d'émettre quelques bâillements.
Mais l'ensemble est assez agréable, avec ce simple regret de se dire : "Pour le film SF de l'année, va falloir repasser !". Et puis bon, Tom Cruise n'est pas insupportable, et notre Olga est toujours aussi belle. Alors ça me suffit.
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