Résumé : Suite à une guerre contre les extraterrestres, l'humanité a choisi de se réfugier sur des planètes éloignées. Jack est resté pour assurer le bon fonctionnement des drones et s'apprête à se rendre dans les colonies car sa mission est sur le point de se terminer. En compagnie de Victoria, il dirige le secteur depuis sa base pour fournir de l'énergie aux colonies. Toutefois, Jack est pris d'hallucinations étranges qui le conduisent à une femme, en remettant en question sa véritable identité.
Histoire : Les idées sont influencées par la série La Quatrième Dimension et les films de science-fiction des années 70, avec un casting restreint mais une histoire captivante. Le projet est représenté par des peintures magnifiques qui donnent le ton graphique aux images merveilleuses, en les transportant à la science-fiction avec des images lumineuses en plein jour. Le scénariste livre un roman graphique fantastique pour vendre le film, alors que l'acteur n'a plus joué dans des films de science-fiction depuis sa collaboration avec Spielberg. Tom Cruise discute avec l'illustrateur sur le tournage de Tron l'héritage et est très enthousiaste à propos du projet, alors que les décors sont conçus comme si ils provenaient d'une technologie extraterrestre. La fabrication de la base dans les studios a pris plus de 5 mois, pendant que le réalisateur opte pour la même technique de caméra que dans 2001 L'Odyssée de l'Espace. Le concept dévoile un univers futuriste extrêmement poussé, tandis que pour les images du ciel, l'équipe grimpe à plus de 3000 mètres d'altitude. Dans le studio, un écran de 161 mètres de large sur 13 mètres de haut est installé pour projeter l'extérieur de la station, pendant que l'équipe choisit l'Islande pour tourner à l'extérieur. Réalisé avec un budget de 120m$, il génère 420m$, mais ne reçoit aucune récompense.
Équipe : Auteur, production et réalisation de Joseph Kosinski, connu pour Tron l'héritage, Top gun maverick. La production de Peter Chernin, connu pour Le mans 66, Dylan Clark, connu pour The batman, La planète des singes les origines et Barry Levine, connu pour Judge dredd. La musique d'Anthony Gonzales, connu pour Divergente, Joseph Trapanese, connu pour The greatest showman et M83. Les effets de Donald Myers connu pour Blade runner. Côté casting, Tom Cruise, Andrea Riseborough, Olga Kurylenko, Morgan Freeman.
Avis : On se trouve dans un univers de science-fiction puissant, avec un environnement post-guerre aux machines magnifiques et des effets sublimes. Une confrontation remplie d'anachronisme entraîne l'héroïsme dans un complot vaste, avec de nombreuses missions de sauvetage et de maintenance à mener. Une quantique complexe est entourée d'une fuite en avant prévisible, sans cohérence et dans un format mystique étrange. Néanmoins, le montage incohérent conduit à un style de série B décevant, malgré une combinaison imposante des genres.
Critique : Le logo Universal met en place un générique qui introduit l'intrigue à travers une narration du passé, avec le personnage qui rêve de son passé. Une transition temporelle nous ramène vers le futur, sur la base d'une mission qui se termine dans 2 semaines, en expliquant la catastrophe que la terre a subie. Les personnages se rassemblent pour des opérations dans un monde abandonné, en assurant la surveillance d'une bande de rebelles. Les images splendides s'enfoncent dans la mission avec un récit confus, à un rythme maladroit, en mettant l'accent sur les deux personnages. La longue avancée sur la planète avec des engins magnifiques, à la découverte d'une base rebelle, réveille l'action sans expliquer les enjeux. L'évolution progressive de la réalisation sophistiquée dans les visions du personnage accélère les événements pour mieux cerner l'illusion de l'histoire.
La lente intrigue engendre un festival de magnifiques images, sans but précis, avec une sorte de déplacement dans l'inconnu et sans explications. La tension augmente dans une vaste conspiration, avec une multitude de rebondissements qui redistribuent les idées de l'affrontement dans un dédale complexe. L'équipe retrouve un personnage de l'espace revenu du passé et bascule dans l'horreur afin de libérer les révélations du combat entre les 2 forces. La lutte se poursuit dans la science-fiction, à un rythme plus dynamique, ce qui perturbe l'intrigue avec des idées peu convaincantes. Une vaste organisation se dessine, mêlant conspiration, apocalypse et paranoïa, en poursuivant une phase de découverte qui modifie le passé, le présent et le futur. Les enjeux s'envolent pour isoler le personnage, avec un affrontement brutal aux images spectaculaires.
Un combat impressionnant accompagne les effets de blockbuster, en faisant lentement basculer l'intrigue dans l'enfer de l'irréel. La chute vertigineuse de l'aventure se déplace vers une autre dimension, ce qui fait sombrer l'histoire dans un trou noir narratif médiocre. L'atmosphère répétitive du long cauchemar se rapproche du dénouement en refermant le combat avec une opération de la dernière chance. Les révélations sur la dernière bataille transforment l'action en une vision chaotique de l'humanité, pour offrir un final admirable, dans un film qui dépeint un opéra spatial avec quelques personnages à travers une histoire bancale. Le montage maladroit a du mal à convaincre, car les éléments sont confus pour se révéler à la dernière minute. Les séquences qui s'enchaînent sans intérêt, sans originalité, et qui, malgré les moyens, ne parviennent pas à captiver, bien que les performances des acteurs soient insuffisantes pour atteindre un bon niveau global de l'action.
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