Mais non c'est pas du plagiat, c'est un "hommage" !
Oh Dae-Su n'est qu'une brelle.
Le réal cette fois ci voit les choses en grand (?) et enferme son perso non pas pendant 15 ans mais 20 ans.
4 X 5 traits tatoués sur la main avec de l'encre toute cradingue, fuck off la septicémie. 20 ans, c'est plus une lourde peine, c'est carrément la perpétuité.
Spike Lee est sévèrement burné, à moins que ce soit son côté petit-américain-du-Sud-Est qui le pousse à surenchérir en voulant faire plus espérant forcément faire mieux.
Deux angles sont envisageables pour parler de ce film. Aussi, comme il est bien tentant, peut être plus explicite mais surtout plus facile, je succombe à la comparaison avec l'original de Park Chan-Wook.
Spike Lee, c'est pas le mec qui se jette comme un branque dans ses projets. Il préfère les mûrir tranquillement.
En 30 ans, il aura réalisé 23 longs-métrages avec quelques bijoux comme - Malcolm X - en 92 et - La 25ème heure - en 2002.
Du coup l'expérience - Oldboy US - laisse pour le moins perplexe. Non content de pomper le titre, de pomper quelques idées par ci par là et réadapter la recette, il vient méchamment plagier l'ensemble du cadre narratif et lève le majeur bien haut avec des séquences, pas quasi, mais complètement similaires.
Malgré le gain de temps sur le scénario et l'économie intellectuelle qui en découle, la réalisation s'avère plus conventionnelle, plus classique, avec des scènes moins emblématiques, des couleurs plus sobres et une bo qui assure le service minimum.
Le seul bénéfice pour le spectateur réside en l'interprétation de Josh Brolin moins clichée et un poil plus crédible.
Mais de façon générale, - Oldboy US - reste très au-dessous d'Oh Dae-Su.