Un documentaire qui se veut de présenter les gens obèses sous un autre angle: on y apprend que certains le sont juste en raison de leur génétique, et que l'alimentation ne joue pas un rôle la dedans.
Il y a aussi dans le côté positif, le fait que le film joue un rôle préventif en ce qui concerne les mentalités a adopté face aux obèses, notamment au près des plus jeunes, que l'obèse est comme tout le monde, qu'il a le droit de vivre. Certes l’argumentaire semble éculé, mais le fait de présenter ce discours devant des collégiens et que son héroïne soit obèse, rend tout de suite cela plus vivant et donc touchant.
Mais dans le côté négatif, il y a ce coter propagandiste, qui te dit que tu peux être gros si tu veux. Non mais marteler ça,c'est un véritable problème, on est en plein dans l'idéologie victimaire, on a même inventer un mot pour ça; "grossophobie". Donc si moi je dis le fait que être gros c'est pas bien, on va me taxer de grossophobe. Parce que je serais soit disant un intolérant aux gros, et à leur liberté. Mais pas du tout, je n'ai pas peur des gens obèses c'est juste que l'être, ce n'est pas une affaire de superficialité, comme peut l'être le maquillage, l'épilation. Non mais ce que ce film oublie de dire (à cause de son idéologie) c’est qu'être obèse c'est une maladie, car cela peut conduire à la multiplication des problèmes de santé.
Et donc promouvoir le culte de la liberté "gauchiste", de la paresse, où tu dois faire tout ce que tu veux, parce que tu décide seul de ta vie. Parce que oui c'est trop fatigant de perdre du poids, je veux juste manger pour combler mon vide. Le pire c'est que l’héroïne est consciente de cette situation, c'est à la fois pathétique et émouvant.
Bref un documentaire qui m'a fait hérisser le poil, bien que certains passages soit touchant et tendre.