Entrez dans la machine à voyager dans une temps et plongez dans l'univers des productions d'Hollyowood, 50 années en arrière, pour près de 3 heures durant. C'est ce que nous propose "Once upon a time in Hollywood", le dernier film de Quentin Tarantino.


Étonnement, j'ai plus entendu parler de ce grand réalisateur que vu ses films, je m’attendais donc à découvrir une filmographie plus étoffée. J'avais trouvé Django Unchained magistrale et j'avais longtemps envisagé de regarder "Les Huit Salopards" qui avait ensuite suivi au box office.


En nous plongeant dans l'Hollywood de 1969, Tarantino nous émerge dans le cinéma Western qu'il apprécie tout particulièrement alors en pleine mutation. Le genre s'essouffle, remplacé par des films et séries plus brutale et militaire de ce coté-là de l'Atlantique et prend une autre approche dans le cinéma italien des western spaghettis. Nous voici donc à vivre d'un côté la vie de l'acteur fictif Rick Dalton incarnée par Leoanardo Di Caprio, un acteur vedette en perte de vitesse et sa doublure cascade Cliff jouée par l'autre "belle gueule" Brad Pitt.


Once upon a time in Hollywood est évidemment un festival de clins d'œil à cette période de transition de la fin des années 60 : voitures, ambiance, musiques, peoples... et bien sûr de nombreux films.
Pour ma part, je m'y attendais un peu, mais mes connaissances en films américains de ces année-là sont inexistantes. Né à la fin des années 70, ce sont essentiellement les vieux films Disney et surtout les productions françaises de Bourvil et De Funes qui font partie de ma culture cinématographique... C'est bien simple, je n'ai jamais vu aucun film de Western ! Issu de la génération 80, je suis un peu comme millénial (ces enfants nés dans les années 2000) qui regarderaient Stranger Things sans avoir vu un seul des grands films de l’époque.


Mais cela n'a pas été pour moi un handicap pour prendre plaisir à être plonger trois heures durant dans ces nombreuses références faites à Wanted : Dead or Alive, Steve Mc Queen, La Grande Evasion, Billy Jack, Les Douze salopards, Roman Polanski, Sharon Tate, Bruce Lee, Sur la piste du crime, Sergio Crobucci, Le frelon vert, ... ou simplement le mouvement hippie ....


Qu'importe ces trous dans ma culture cinématographique, je me suis laissé immerger dans cette fable, puisque c’est ainsi que défini la presse le film de Quentin Tarantino, où Leonardo tente de jouer le méchant cow-boy au cinéma, pendant que Brad, sa doublure, son ami, son confident, son chauffeur... lui se retrouve à faire le cow-boy dans la vraie-vie... C'est assez subtil à l'écran en vérité. Les scènes, tout en longueur nous plongent tellement dans le quotidien de chacun que l'on pourrait presque ne pas faire le lien. L'histoire de chacun des deux protagonistes est également ponctuée avec celle de Sharon Tate épouse de la nouvelle star des réalisateurs en vogue à Hollywood, Roman Polanski venus s'installer dans la villa à côté de celle de Rick...


L'idée n'est pas pour moi de tout vous raconter, Tarantino fait cela à merveille, avec un dénouement inattendu, mais j'aimerais encore m'arrêter sur deux éléments particulièrement réussis dans ce film.


Justement, ce sentiment de surprise permanent. Je ne saurais compter le nombre de fois où je m'attendais à ce que l’histoire prenne un certain embranchement comme rebondissement et où c'est une autre direction qui est prise, ce qui est particulièrement plaisant.


Enfin, il y a ce double regard... A de nombreuses reprises on se plonge dans une scène d'un film que Rick est en train de tourner... pour d'un coup en sortir et voir sa réaction en tant qu'acteur sur sa prestation. C'est dans ce genre de situation que Leonardo Di Caprio m'épate chaque film, un peu plus !

cyborgjeff
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes 100 films préférés

Créée

le 30 août 2019

Critique lue 278 fois

cyborgjeff

Écrit par

Critique lue 278 fois

D'autres avis sur Once Upon a Time... in Hollywood

Once Upon a Time... in Hollywood
Zeldafan70
4

What's the point ?

Telle est la question que je me suis posé lorsque le générique de fin a débuté et que les lumières du cinéma se sont rallumées. Une ode au cinéma des années 1970 ? Un éloge empli de mélancolie à ces...

le 15 août 2019

339 j'aime

36

Once Upon a Time... in Hollywood
Larrire_Cuisine
5

[Ciné Club Sandwich] Trois films offerts pour le prix d'un.

DISCLAIMER : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique...

le 17 août 2019

174 j'aime

24

Du même critique

Casse-Noisette et les Quatre Royaumes
cyborgjeff
8

Un conte magique comme Disney sait nous en offrir.

S'attaquer à un ballet de la fin du XIX° siècle composé par Tchaïkovski basé sur un conte de Noël allemand écrit quelques années plus tôt, voilà le joli défi que s'est donné le mastodonte Disney dans...

le 1 nov. 2018

9 j'aime

Braid
cyborgjeff
3

Critique de Braid par cyborgjeff

Ben mince !! Je suis franchement déçu de ce jeu dont je parle et je parle depuis presque 2 ans… dont j’ai lu tant de bonnes critiques mettant en avant son originalité, son retour à la 2D magnifique...

le 31 oct. 2012

8 j'aime

14

Les Aventures de Moktar - Vol 1 : La Zoubida
cyborgjeff
8

Critique de Les Aventures de Moktar - Vol 1 : La Zoubida par cyborgjeff

Et moi, je jouais à Moktar ! Hé oui, pendant que vous étiez devant votre télévision à trouver les diamants cachés de Sonic et la Star Zone cachée de Super Mario World, moi je partais au secours de la...

le 29 sept. 2012

8 j'aime

2