N'ayant jamais été un inconditionnel de Neil Jordan (il faut dire que je suis loin d'avoir vus tous ces films), je n'attendais pas de miracles de cette « Ondine » et de ce point de vue je n'ai pas été déçu. En effet, nous sommes clairement dans le roman-photo un peu bateau (ahaha) et comme nous le ressentions déjà dans « The Crying Game », Jordan a décidément un sens du rythme des plus personnels, si bien que l'on a une légère tendance à s'ennuyer à plusieurs reprises. Reste alors les splendides paysages irlandais et un duo d'acteurs inspirés, sans oublier une ambiguïté des plus agréables et convaincante quant à l'identité de la belle Ondine... Bref, tout ceci n'a rien de bien transcendant ni d'inoubliable, mais pourra néanmoins séduire les plus indulgent(e)s. A vous de voir...